Les visites organisées pour les scolaires
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Depuis septembre 2019, le musée des Beaux-Arts a fermé ses portes au public pour entamer le déménagement de ses collections puis les travaux de réhabilitation et d’extension, confiés à l’agence portugaise Aires Mateus. La réouverture du musée entièrement rénové est prévue pour 2026. Pendant sa fermeture, le musée reste actif par ses propositions hors les murs : retrouvez toutes ses actualités dans l’agenda des musées !
« Si la richesse de la collection du musée des Beaux-Arts ne fait aucun doute, l’édifice qui l’abrite souffre aujourd’hui tant dans la relation qu’il entretient avec la ville que dans la manière dont il s’ouvre à elle. Sa morphologie autant que son état général ont perdu de leur clarté, subissant plusieurs interventions, ponctuelles, souvent peu connexes. Notre intention ne consiste dès lors pas à rénover seulement un bâtiment, mais également la mémoire qu’il porte au sein d’une ville qui a été profondément transformée par l’Histoire et que notre époque a su peu à peu remettre en valeur. Notre proposition vise à retrouver l’ordre premier, la clarté du dessin en partant du tracé et de la mémoire de l’édifice existant : le système de cours aujourd’hui perdu qui organise les volumes construits, clarifie les parcours, hiérarchise les fonctions et donne la mesure de l’espace vide.
Le projet attribue une valeur forte à la rénovation de l’héritage important laissé par l’abbaye Saint-Denis. Les différents corps de bâtiments sont conservés dans leur quasi-totalité et modifiés a minima afin de renforcer la lecture de leur géométrie. C’est dans le renforcement de la matrice originelle du lieu que le nouveau projet s’enracine. L’idée de cloître est réinvestie et l’ancienne église se voit substituer une relation visuelle exceptionnelle avec la cathédrale de Reims. Le projet propose de redessiner les anciens cloîtres de l’abbaye dans un geste unique et clairement contemporain dans son dessin. Une enceinte qui redéfinisse la relation à la rue et les constructions adjacentes en lui donnant de l’épaisseur, de la matière et de la clarté. Cette séquence de volumes intemporels, dépourvus d’artifices, mais affichant la matérialité du centre historique de Reims, définit une nouvelle relation du bâtiment avec son environnement mais aussi avec ses cours recréées, composant de nouvelles entrées, circulations et fonctions dédiées au public. »
Francisco Aires Mateus, architecte
Le visiteur découvrira, dès l’accueil du musée, quatre panneaux en céramiques monumentaux, décor du Pavillon de la céramique pour l’Exposition internationale de 1937 à Paris, symbolisant le rôle de Reims dans l’histoire internationale des arts décoratifs et de l’architecture du 20e siècle après les destructions de la Grande Guerre.
Deux ailes du rez-de-chaussée accueilleront une vaste galerie de sculptures et la section dédiée aux 16e et 17e siècles : on y verra notamment, dans un cabinet précieux, les 13 portraits peints par Lucas Cranach le Jeune, ainsi que la peinture européenne du 17e siècle présentée dans un parcours thématique s’achevant par une salle dédiée aux portraits.
Au premier étage, après l’espace dédié à la remarquable collection de céramiques de Jeanne-Alexandrine Pommery, une vaste galerie évoquera le 18e siècle en mêlant peinture et mobilier, autour des artistes de l’École de dessin de Reims, de François Boucher et d’Alexandre-François Desportes. Après une salle consacrée au néo-classicisme, le visiteur débouchera sur un vaste palier introduisant aux arts du 19e siècle, occupant les trois autres ailes de ce niveau. Des salles consacrées au romantisme, aux débuts du paysagisme avec les 27 oeuvres de Camille Corot, puis à l’impressionnisme avec les oeuvres emblématiques de Claude Monet, Alfred Sisley, Camille Pissaro et Pierre-Auguste Renoir, se poursuivront par l’évocation des courants réalistes et symbolistes autour de grandes compositions, puis par une section dédiée à l’orientalisme. Après avoir traversé une évocation de la galerie de peintures du collectionneur Henry Vasnier, le visiteur sera immergé dans les décors Art nouveau d’une salle à manger et d’une chambre créés par Émile Gallé.
Le second étage sera entièrement consacré aux arts du 20e siècle, après une salle dédiée aux fondateurs de la modernité, Fauves et Nabis. À travers un parcours consacré aux arts décoratifs des années 1910 à 1940, le visiteur découvrira plusieurs riches sections thématiques autour du vitrail religieux et civil, la reconstitution de la salle à manger et du salon de l’hôtel particulier de Fels, à Paris, chef-d’oeuvre de l’Art déco, ou encore le mouvement surréaliste rémois du Grand Jeu. Le mobilier et des objets d’art seront à l’honneur à travers ce parcours. Une vaste galerie sera enfin consacrée au plus célèbre des artistes franco-japonais, Léonard Foujita, dont le musée des Beaux-Arts est devenu un lieu de référence.
Dispositifs pédagogiques, studios interactifs et espaces de repos se déploieront le long du parcours pour une expérience de visite totale
Cette orientation s’adresse au grand public comme au public porteur de handicap. A noter, une proposition originale en France dans ce type de musée : le public jeune bénéficiera d’un parcours émaillé de propositions conçues expressément pour lui. Propositions ludiques, numériques, espaces d’interprétation… le tout pour faciliter ou enrichir la compréhension des œuvres, solliciter les sens, ou encore établir des passerelles entre les courants, les techniques et les périodes artistiques. Un levier pour développer le public familial, placé au cœur du projet du futur musée.
Une exigence environnementale. Cette dernière explique l’importance accordée à la végétalisation dans l’aménagement, le choix des matériaux et la recherche d’un confort thermique des usagers. Le chantier fera la part belle à un approvisionnement de proximité, au réemploi ou recyclage, au choix de matériaux bruts, sans fibres, naturels et sains.
Ce projet bénéficie du soutien de la Région Grand Est et du ministère de la Culture (Direction régionale des affaires culturelles du Grand Est)
La ville de Reims souhaite redonner son éclat à l’ancienne abbaye Saint-Denis et offrir un écrin digne de leur valeur aux collections du musée des Beaux-Arts qui permettent un voyage de cinq siècles à travers l’art français et européen, de la Renaissance à l’Art déco en passant par la peinture du Grand Siècle, l’impressionnisme et l’œuvre inclassable de l’artiste franco-japonais Léonard Foujita. La mission confiée à l’architecte Francisco Aires Mateus est ambitieuse : écrire une nouvelle page digne du 21e siècle pour le musée, en redonnant son éclat d’origine à un îlot patrimonial de 7 000 m² entre cours et jardin, en triplant la surface d’exposition, en démultipliant les parcours de visite, et en proposant les nouveaux équipements indispensables aux missions d’un musée moderne. Au final, situé à deux pas de la Cathédrale de Reims, joyau inscrit sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO et admiré par plus d’un million de visiteurs par an, le futur musée des Beaux-Arts contribuera à revivifier le cœur de Reims. (Texte Walter GP)
Divisée en plusieurs phases, sur différentes zones, l’équipe a investi dans un premier temps l’ancien jardin (futur emplacement de l’auditorium) qui donne sur la rue Libergier.
Ces deux mois de fouilles, réalisées sous des conditions météorologiques peu clémentes, ont été riches en surprises. En effet, rapidement après avoir lancé les opérations, les archéologues ont dégagé, au sud du jardin, plus d’une cinquantaine de blocs ayant servi de remploi pour la construction d’un large mur. Parmi ceux-ci, on trouve des fragments d’architecture, des dalles funéraires, des plates-tombes, un chapiteau… Ces derniers ont probablement appartenu à l’église abbatiale ou à des bâtiments conventuels. Un peu plus loin, ce sont des moules à cloche qui ont été mis au jour, ainsi que des scories de bronze attestant la présence d’autres sortes de fours sur ce site. Un certain nombre de puisards en moellons de craie ont également été trouvés.
Autres découvertes mises au jour par le service archéologique du Grand Reims, plus d’une quinzaine de sépultures médiévales, sans doute liées aux moines qui ont vécu dans l’abbaye Saint-Denis durant plusieurs siècles.
Cette première phase de fouilles, dans l’ancien jardin, touche à sa fin ; les archéologues investiront une nouvelle zone à partir de mi-janvier/février. Notons cependant que l’organisation des travaux a amené les archéologues à effectuer la fouille de cette zone en deux temps. En effet, en janvier, les premiers vestiges seront protégés et recouverts par des gravillons afin de permettre des déplacements de véhicules et de matériaux pour la continuité des travaux du bâtiment. Par la suite, une seconde phase de fouilles du jardin permettra d’aller plus en profondeur et d’atteindre des strates inférieures à celles déjà explorées sur ce terrain. Si, jusqu’alors, la datation de la plupart des objets les situent probablement sur la période contemporaine ou médiévale, les archéologues espèrent mettre au jour des vestiges plus anciens, notamment gallo-romains. Une piste confirmée récemment avec la mise au jour d’un hypocauste* lors du creusement d’un trou destiné à l’enfouissement des gravats.
La majeure partie de ces objets ont désormais rejoint le centre d’étude du service archéologique du Grand Reims afin d’étayer les premières hypothèses et pouvoir nous apporter plus d’informations sur la vie de ce site et de Reims à travers des siècles.
La suite semble donc prometteuse, nous ne manquerons pas d’y revenir.
©Service Archéologie du Grand Reims
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